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centenaire de la guerre 1914-18 - Page 8

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 25 - A 7H15 UN 21 FEVRIER, UN DELUGE DE FEU S’ABATTAIT SUR VERDUN

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Voilà exactement 100 ans, à 7H15 du matin, tout à coup, un déluge de feu s’abattait sur les forts de Verdun et sur les tranchées où étaient tapies 3 divisions françaises. L’une des plus grandes offensives les plis meurtrières de la guerre  commençait et allait durer 10 mois faisant prés de 70 000 morts. Les cérémonies marquant le centenaire de cette guerre débutent aujourd’hui, sachant que Marie Françoise Goloubtzoff maire adjoint et Michel Judde Président du CLAP (comité local des associations Patriotiques ont l’intention d’emmener visiter le site de cette grande bataille des classes de CM2 vanvéennes

    « L’armée allemande utilise la technique du « Trommelfeuer » préparation d’artillerie e « roulement de tambour », orage d’acier, avec des tirs de canon en continu…Durant 9H, un déluge d’obus s »abat. 1225 pièces d’artilleries allemandes pilonnent un front de 8 km. Puis à 16H45, l’infanterie allemande monte à l’assaut, y compris des lance-flammes, arme terrible dont c’est le premier emploi…à grande échelle. Mais la débandade attendue par l’ennemie n’a pas lieu. Le terrain truffé d’entonnoirs, devient difficile même pour les assaillants. Les premiers jours de batailler sont terrible. Le lieutenant-colonel Driant, député, qui avait tenté d’alerter sur l’état des faiblesses de la défense de Verdun, est tué au combat le 22 Février. Malgré la perte du fort de Douaumont le 25 février au soir, par surprise et sans combat, les poilus héroïquement, à 10 contre cent, fusils Lebel contre Mauser et lance flamme. La doctrine allemande « L’artillerie conquiert, l’infanterie occupe » ne peut s’appliquer. Pour les poilus, c’est « tenir coûte que coûte, jusqu’à la dernière extrémité. Pétain, commandant de la IIéme armée, commandant à Verdun du 26 Février au 1er Mai 1916, organise la riposte et, afin de ravitailler les troupes, aménage la départementale qui relie Bar Le Duc à Verdun : Ce sera la voie « sacrée ». En 24H, 6000 camions montent vers le front. L’assaut allemand est repoussé, la brèche est colmatée. Environ 1 500 camions emprunteront quotidiennement le circuit. 2,5 millions combattants français emprunteront le « tourniquet »de la Voie Sacrée. Durant plusieurs mois les attaques vont se succéder, 300 jours et 300 nuits» a raconté Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves lors de la partie historique, désormais traditionnelle, de l’assemblée générale de  cette association d’anciens combattants le 7 Février dernier.

     A Vanves, le conseil municipal de 26 Février 1916 présidé par Aristide Duru,  créait un comité communal d’action agricole pour s’occuper notamment de la mise en culture de terrains incultes et les mettre à la disposition des habitants (250 petites parcelles). Il ouvrait un crédit de 3000 frs pour assurer le fonctionnement de l’œuvre des prisonniers de guerre  et des combattants vanvéens crée le 27 Novembre 1915 et qui avait déjà aidé et soutenu 100 prisonniers et 200 combattants, et décidait d’un subvention de 100 000 frs pour les secours aux réfugiés. Il s’associait à une pétition présentée par les Pouvoirs Publics en faveur de l’amélioration du sort des prisonniers en demandant l’égalité de traitement des prisonniers français et allemand, les français étant souvent mal nourris, mal couvert et mal soignés, souvent brutalisés. Durant cet hiver 1915-16, le bureau de bienfaisance a organisé 4 distributions de charbon aux indigents et distribuait 50 tonnes de charbon aux familles nécessiteuses des mobilisés. EN Région parisienne, l’année avait mal commencée, marquée par deux bombardements sur Paris et sa banlieue, les 29  et 30 Janvier,  exécutés par des Zeppelin. « Au rythme des bonnes et mauvaises nouvelles, savamment distillées par une presse soumise à une censure de fer, les parisiens et les banlieusards  continuent eux de mener leur combat quotidien contre la vie chère, une existence difficile mais somme toute assez banale, et surtout inconsciente de l’atroce réalité du front » constatait un journaliste de l’époque.

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 24 - TOUJOURS LA QUESTION DES REFUGIES !

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». L’abondance de l’actualité entre les attentats du 13 Novembre, les élections régionales, et la COP 21 ont quelque peu occultés ce retour vers le passé nécessaire pour ne pas oublier. Mais quelques similitudes demeurent avec ses cent ans de différence qu’il fallait relever. En cette fin d’année 1915, le temps était exceptionnellement doux et pluvieux, les permissions se faisaient rares permettant aux soldats de passer un ou deux jours en familles. Ce qui est le cas aujourd’hui, avec ce début d’hiver printaniers, et cet Etat d‘urgence mis en place à la suite des attentats du 13 Novembre  qui empêchera les forces de l’ordre de prendre quelques jours de vacances pendant la trêve des confiseurs. Le Parlement décrétait une mobilisation pour les « Journées du  poilu » les 25 et 26 Décembre « pour que la tristesse n’envahisse pas le pays, et que chacun s’engage vers un nouveau but.. ». Le préfet de police avec l’aval du ministère de l’Intérieur autorisait tout de même, sous certaines conditions,  aux parisiens et aux franciliens de se retrouver sur les Champs Elysées pour fêter la Saint Sylvestre dans quelques jours et l’arrivée de la nouvelle année 2016.  

    L’un des faits marquants qui rapprochent ce dernier trimestre de 1915 avec celui de 2015 finalement est l’arrivée massive de réfugiés, à la suite de l’invasion de la Belgique et du Nord de la France depuis Août 1914, à la suite du conflit Syrien et de la situation instable en Irak depuis 3 ans. 100 000 réfugiés étaient comptabilisés en Octobre 1915, et « dans les derniers mois de la guerre, on estime que Paris et sa banlieue ont accueillis entre 400 000 et 500 000 réfugiés dont 60 000 à 80 000 belges » indiquait l’un des panneaux de l’exposition des archives départementales des Hauts de Seine consacrées à la guerre de 1914-18. « Dés la fin 1914, une allocation était mise en place pour ses réfugiés du Nord de la France (1,25 frs par jour pour les adultes, 50 c par jour pour les enfants. Des comités de soutien s’organisent et selon les municipalités, différents secours sont proposés : vestiaires, logements, assistance,… Certains sont contraints de se loger dans des chambres d’hôtels » apprend on. « La France a aussi accueillie de nombreux réfugiés venant d’Albanie, du Montenegro, d’Albanie. Le lycée Lakanal a même ouvert une section serbe de 35 élèves le 1erJanvier 1916 »

    C’est à la fin de ce dernier trimestre 1915 que le maire de Vanves a créé lors du Conseil municipal du 27 Novembre, la fondation de l’œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves. Elle était destinée à aider les familles nécessiteuses des combattants et prisonniers qui pouvaient difficilement leur envoyer des colis. L’arbre de Noël de la ville a été maintenu le 19 Décembre 1915 durant lequel « 1000 enfants nécessiteux de la ville ont été invités à la remise de friandises et de vêtements ». Cent ans plus tard, le noël des enfants du personnel communal se limitait à une remise de cadeaux sans spectacles dans Paris à cause de l’Etat d’urgence.  Le curé de Vanves organisait le 26 décembre 1915, un concert dans la grande salle des fêtes de l’hôtel de ville au profit justement de cette œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves. Comme l’expliquait  un de ses collègues francilien  de l’époque dans son journal « Le Clocher » : « Cette année finira dans le bruit du canon pour les uns, dans les horreurs de la lutte pour les autres, dans le deuil pour beaucoup, dans l’angoisse pour tous ». 100 ans plus tard, un autre écrivait juste après les attentats alors qu’il devait accueillir des jeunes de l’Aumonerie de Vanves : « Pouvoir se réunir au nom et autour du Christ ressuscité, vainqueur du mal et de la mort, même dans les moments tragiques, est une vraie chance ! » 

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : EXPOSITIONS AU LYCEE MICHELET ET AUX ARCHIVES DEPARTEMENTALES

    Coincidence ou hasard heureux pour le devoir de mémoire, le CDI du lycée Michelet accueille en cette semaine où sera le célébré le 97éme anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale 14-18, la première partie de l’exposition des archives départementales « Hauts de Seine dans la grande guerre ». Présentée l’année dernière dans ses locaux, entre la Toussant 2014 et Pâques 2015, elle a été déclinée en 20 panneaux pour constituer une exposition itinérante accueillie actuellement dans les collèges et lycées altoséquanais dont Michelet actuellement. Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire, a organisée des visites guidée pour ses élèves, la semaine dernière et les a répartie en binôme pour approfondir l’étude d’un panneau et effectuer des recherches, notamment sur l’histoire locale, grâce à une deuxième série de séances au CDI cette semaine.

    Rappelons que cette la première partie, présentée durant l’année 2014-2015, était consacrée à l’entrée en guerre, et à la mobilisation générale, avec un grand coup de projecteur sur le « suivi d’un soldat », avec quelques focus sur les célébrités des Hauts de Seine, d’autres sur la défense de Paris, l’épisode des taxis de la Marne qui provenaient, pour l’essentiel, de Levallois mais aussi les hôpitaux militaire, très nombreux, sur le territoire altoséquanais – plus de 80 – qui s’expliquait par sa proximité avec de Paris, ouvert dans des annexes comme le lycée Michelet, deux écoles à Issy les Moulineaux, avec beaucoup d’initiatives privées de personnes assez généreuses ou des communautés qui se sont créées dans les communes et qui ont mis à disposition des maisons de Santé. Enfin une dernière était consacrée à « la vie quotidienne à l’arrière », à travers toutes les affiches administratives des maires qui les informaient leur administrés sur les événements, qui essayaient de remonter le moral, de faire attention aux différentes matières premières, donnant la liste des abris, à travers le rationnement, l’accueil des réfugiés, la solidarité (journées du Poilus, des veuves de guerre, des orphelins de guerre…) et la vie intime à travers la correspondance.

    Les Archives de Vanves grâce à son responsable, monsieur Nguyen, ont beaucoup contribué à cette exposition, à cause du maire de Vanves de l’époque, Aristide Duru qui ressort à différentes occasions, et grâce au journal d’époque « Le Vanves-Malakoff » dont le directeur de publication étrait l’un des responsables de l’hôpital militaire d’Issy les Moulineaux. « Le nom de ce maire ressort régulièrement que ce soit pour la création d’œuvres municipales pour les prisonnisers de guerrre, les tickets de pain, une grande journée de solidarité envers les poilus au front et les prisonniers de guerre avec une collecte municipale, rééditée parce qu’elle a bien fonctionnée. Il avait même mentionnée sur l’affiche que la liste des donateurs serait inscrit dans un livre d’or conservé à la Mairie, et qu’elle figurerait dans la presse locale « Vanves-Malakoff ». Il a été très actif durant cette période avec la mise en place d’accueil de réfugiés, de boucheries municipales, d’une poissonnerie » explique Julien Le Magueresse attaché de conservation aux archives départementales et commissaire de l’exposition qui a une seconde partie sur le théme « S’armer, subir, se souvenir » dans ses locaux, ouverte depuis le 2 Novembre jusqu’au 29 Mai 2016.

    C’est l’effort de guerre à travers les usines, soit d’armement à l’origine, soit des usines reconverties, ce qui fut le cas pour beaucoup d’usines d’automobiles, cycles, avions dans les Hauts de seine, mais aussi les installations militaires dans les Hauts de Seine comme les entrepôts d’habillement à Vanves, le dépôt de matériels automobiles à Issy les Moulineaux, un service de l’intendance américaine qui était à Clichy…Elle aborde les bombardements par Zeppelin qui ont commencé en 1915 par avions, surtout en 1918 puis par la « grosse Berta » dont des obus ont atteint les Hauts de Seine, la fin de la guerre et les traités de paix dont ceux de Sévres et de Neuilly, avec les souvenirs (monuments aux morts, cimetière américain de Suresnes, mémorial de l’Escadrille Lafayette).